Etrange printemps 2020… Ou comment le Coronavirus a bouleversé le club !
L’année 2020 sera inexorablement marquée par un printemps hors du commun, porteur d’un virus qui affectera l’ensemble de la planète…
Non, il ne s’agit pas du titre d’un roman de science-fiction ou d’un film catastrophe mais bien de la dure réalité contre laquelle l’humanité toute entière a dû se battre en ce début d’année 2020… Il ne s’agit pas non plus d’une guerre meurtrière, comme le disait Macron sur le ton de la tragédie… Il s’agit de la propagation fulgurante d’une pandémie qui a commencé en Chine fin 2019 et qui s’est répandue sournoisement d’abord en Asie, ensuite en Europe en frappant très durement l’Italie, l’Espagne, la France, la Belgique, l’Angleterre, ensuite les Etats-Unis avec une réelle hécatombe à New York… L’Afrique, l’Amérique du sud, la Russie et l’Asie du Sud-Est ont également été touchées mais les informations dévoilées par les autorités de ces pays semblent avoir été minimisées… En tous cas, la planète entière a été concernée par la pandémie et des mesures extraordinaires ont dû être mises en place à peu près partout pour tenter de limiter autant que possible la propagation de la maladie.
De quoi s’agit-il ? La maladie coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due à un virus découvert récemment. Les spécialistes ont, dans un premier temps, largement sous-estimé les conséquences possibles du virus ; « La majorité des personnes atteintes du COVID-19 ne ressentiront que des symptômes bénins ou modérés et guériront sans traitement particulier » … Voici ce qu’ils en pensaient au début de la crise et bon nombre de gouvernements ont également, dans un premier temps, minimisé les risques potentiels… Début avril, environ 1.300.000 cas avaient été diagnostiqués dans 191 pays et l’on déplorait déjà environ 75.000 morts à l’échelle mondiale ; aujourd’hui, nous comptons plus de 9.000 décès rien qu’en Belgique et la situation dans certains autres pays d’Europe est bien plus grave.
Tout cela étant, mon propos n’est évidemment pas de me lancer dans l’analyse de statistiques ni dans la critique des décisions prises par nos dirigeants politiques. Je souhaite en tant qu’historien du club faire état de ce que nous avons vécu, de la manière dont nous avons souffert de cette crise et des actions qui ont dû être menées pour continuer d’exister malgré le confinement.
Car bien évidemment, et comme partout ailleurs, nous avons été contraints de respecter certaines règles strictes, la première étant de rester chez soi ! Un club de bikers comme le nôtre, ce sont des hommes et des femmes qui veulent rouler à moto, qui aiment faire la fête et se rencontrer de manière cordiale et conviviale pour partager des bons moments. Alors, lorsque les autorités ont interdit les déplacements non-indispensables, les groupements de personnes et la pratique des loisirs, tout notre univers s’est en quelque sorte écroulé… Dès la mi-mars nous avons tout simplement été contraints d’annuler la totalité de nos activités, que ce soient les réunions de comité, les réunions des membres, les soirées et bien évidemment aussi les premières balades tant attendues. Cerise sur le gâteau, nous avons vécu un mois d’avril pour le moins estival en termes de météo… Rester chez soi dans ces conditions a représenté pour le plus grand nombre d’entre nous une énorme frustration !
Les voyages prévus en Bretagne, à Gérardmer, à Grimaud, en Angleterre et à Hardelot mais aussi les 666 Miles de Mons et les Swiss 500 Miles ont été annulés tandis que les 500 Miles d’Italie et le Défi des 999 d’Avignon ont été reportés mais ne sont actuellement pas confirmés…
Que faire dans ces conditions ? La première chose qui a été instaurée par notre Directeur, c’est une communication simple, efficace mais surtout réconfortante. Dès le début de la crise, via nos canaux de communication officiels, Bertrand a informé l’ensemble des membres de l’annulation des activités tout en les encourageant à se plier aux règles de confinement imposées. Facebook a été utilisé de la meilleure manière possible et, à la demande de nos dirigeants, la plupart des membres a donné chaque semaine un peu de nouvelles à partager. Des défis ont été lancés, des jeux ont été créés grâce auxquels la vie du club a pu continuer…
Grâce à l’aide de bénévoles, le club s’est lancé dans la confection et la vente de masques de protection à l’effigie du Chapter. Majax et BB ont mené à plusieurs reprises des Quizz en direct sur Facebook avec un énorme succès et pour le plus grand plaisir des membres. Un concours de selfies a été organisé conjointement aux quizz avec le même succès… Soulagement le 11 mai lorsque les balades limitées à trois motos ont été autorisées et que la concession a pu réouvrir ses portes … La vie a lentement redémarré et les espoirs de reprise des activités ont pu renaître. Certains d’entre nous ont certainement dû vivre le confinement avec beaucoup de difficultés mais nous ne déplorons heureusement que très peu de décès dans l’entourage des membres et de leur famille.
Actuellement, le processus de déconfinement est lancé en plusieurs étapes progressives mais la réouverture des cafés et restaurants n’est toujours par à l’ordre du jour. La prudence est toujours de mise et les règles de base restent toujours d’application, à savoir le respect de la distance de sécurité entre les personnes, l’hygiène des mains, le port de gants et de masque, …. La reprise des réunions et des activités du Chapter ne sont pas encore à l’ordre du jour mais gageons que les règles de déconfinement seront bien suivies et qu’une nouvelle vague de propagation du virus sera évitée.
Ce début d’année 2020 aura donc été marqué par une pandémie qui laissera des traces sur le plan économique et humain ; nous avons appris à vivre différemment et nous avons donné un peu de répit à la planète… L’air sera devenu plus sain à certains endroits où la pollution avait atteint des seuils critiques mais des entreprises n’auront pas survécu et un grand nombre de personnes auront perdu leur emploi ; une crise économique majeure va sans doute s’installer mais nous gardons l’espoir que certaines bonnes choses auront changé de manière durable.
Nous sommes aujourd’hui le mardi 19 mai 2020 et au moment où je rédige ces quelques lignes, je dois me rendre à l’évidence… Les gens sont à nouveau dans les rues et dans les commerces et, bien que des règles strictes soient encore toujours d’application, certains semblent ignorer que le virus est toujours présent et que nous sommes encore toujours en danger !
Alors je croise les doigts pour que nous puissions tous nous revoir, nous côtoyer de près et sans crainte de nous toucher… Bises virtuelles à toutes et tous 😊
Michel « The Historian » – Mai 2020
Michel Hannaert – Mons Chapter Hainaut Belgium – Historian – 00.32(0)473.76.60.59 – historian.officer@monschapter.be